Suite à la Réglementation Thermique 2012 (RT 2012), une nouvelle norme vient encadrer les standards de la construction : la RT 2020, qui prendra effet dès 2020 (2018 pour les bâtiments publics). Celle-ci fait ainsi suite à plusieurs autres Réglementations Thermiques ayant été appliquées par le passé dans le cadre de la réduction de la consommation énergétique.24
Des réglementations thermiques qui se perfectionnent
On a commencé à fixer des limites de consommations énergétiques dans les bâtiments dès les années 1970, notamment avec la norme RT 1974. Puisque les techniques évoluent, l’encadrement change et de nouvelles mesures viennent ainsi augmenter les exigences en matière de construction et de consommation énergétique.
Les objectifs de la Réglementation Thermique 2020 sont donc plus ambitieux que ceux de la RT 2012 : celle-ci introduit par exemple le concept des Bâtiments à Energie Positive (BEPOS), un type de construction avec une énergie produite supérieure à celle consommée. La RT 2020 vient également renforcer les exigences en terme d’isolation de bâtiment. Les Réglementations Thermiques permettent ainsi de fixer et de faire évoluer les exigences énergétiques des bâtiments.
Comment se conformer aux réglementations thermiques ?
Dans le bâtiment, plusieurs enjeux techniques sont à prendre en compte quand on envisage de construire en respectant les réglementations thermiques. Dans un premier temps, l’élimination des ponts thermiques constitue un objectif réel. Grâce aux progrès de l’isolation, ce problème constitue désormais l’une des principales sources de déperdition pouvant être résolues.
L’étanchéité à l’air du bâtiment apparaît également comme un enjeu de taille. On peut la mesurer en effectuant un test d’infiltrométrie – sachant que cette vérification, dans le cadre de la norme RT 2012, est obligatoirement réalisée par le ministère chargé de la construction.
La construction d’une maison ou résidence dans le cadre de la norme RT 2012 doit également permettre le recours aux énergies renouvelables. Plusieurs alternatives sont possibles, sachant qu’il faut opter – au minimum – pour l’une d’entre elles (capteurs solaires thermiques, panneaux photovoltaïques, chaudière à micro-cogénération, etc.).