Aujourd’hui, le secteur du bâtiment est le premier consommateur d’énergies et le second émetteur de gaz à effet de serre, juste derrière les transports. Ainsi, le développement des énergies renouvelables dans ce milieu relève d’une nécessité : de nombreuses solutions sont possibles pour aider la France à atteindre les 23 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2020.
Comment réduire les besoins en énergies des bâtiments ?
Avec des initiatives comme la Réglementation Thermique 2012 (RT2012), on cherche clairement à diminuer les besoins des bâtiments en énergies. Concrètement, plusieurs dispositifs peuvent être installés, à l’image du solaire thermique, permettant de garder une bonne température tout au long de l’hiver.
La biomasse apparaît également comme une solution de chauffage et de production d’ECS (eau chaude sanitaire) que l’on peut appliquer de façon généralisée : dans toutes les régions, il est possible de récolter du bois, de la paille ou des déchets agricoles. Peu de transports pour les combustibles et un véritable potentiel calorifique : la biomasse reste une méthode fiable pour réduire les dépenses en énergies dans les bâtiments.
Les enjeux des énergies renouvelables
Afin d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le bâtiment, l’encadrement réglementaire et économique de la pratique nécessite une meilleure organisation. À titre d’exemple, la norme RT2012 a été prolongée en vue de pouvoir, dans l’habitat collectif, se référer à des règles précises en matière de construction. En outre, on lance de nombreuses opérations de rénovation pour répondre à la réglementation thermique 2012.
Si la France doit pouvoir compter sur 23 % d’énergies renouvelables d’ici l’an 2020, elle a également pour objectif de diminuer sa consommation finale de 20 % par rapport à 2012. Ainsi, il devient primordial de travailler sur des dispositifs productifs comme la géothermie, le photovoltaïque ou encore la biomasse, afin de réussir à relever ce défi.
D’ici quelques dizaines d’années, le bilan énergétique de nos bâtiments pourrait bien devenir excédentaire : autrement dit, les constructions produiront plus d’énergies qu’elles n’en consomment. Bien sûr, avant de franchir ce cap, la rénovation du parc existant reste un enjeu de taille.